Il n'y a pas de "faux mouvement", il n'y a que des erreurs de prédiction cérébrale, un décalage entre des impératifs biomécaniques contextuels et notre incapacité neurofonctionnelle à y répondre.
Que vous vous bloquiez le dos en nouant vos lacets, en changeant une ampoule ou en faisant un créneau, il y aura eu, dans chacun des cas, une inaptabilité du système entre l'anticipation du geste et sa réalisation.
Et bouger nécessite l'implication conjointe de nos motricités volontaire ( consciente ) et réflexe ( inconsciente ), car le cerveau ne nous laisserait pas nous mouvoir sans l'assurance préalable d'une stabilité sécuritaire
Ainsi un geste aussi simple que celui de se pencher en avant pout ramasser un objet implique :
Une bonne synchronisation de notre système vestibulaire qui doit coder pour l'accélération angulaire
Une bonne perception du sol par nos propriocepteurs plantaires
Un fonctionnement harmonieux de la vision et de l'oculomotricité, et notamment des réflexes coordinatifs oeil / main
L'absence de messages aberrants provenant d'une cicatrice, d'une perturbation articulaire, d'une mémoire traumatique ( s'être bloqué sur le même geste auparavant )
Un système nerveux performant ( bon schéma respiratoire, sommeil de qualité, glycémie adapté, gestion du stress cohérente, avtivité physique régulière..)