On observe souvent chez les astronautes, lors de leur retour sur terre, de nombreux troubles de type dyslexie ou dysgraphie
Si les effets de l'impesanteur sur le système musculo-squelettique ont largement été démontrés et éprouvés, de récentes études ont permis d'objectiver les conséquences cérébrales d'un séjour en apesanteur
Sont retrouvées à l'Irm une connectivité réduite de l'insula dans l'hémisphère droit ( zone maîtresse de l'interoception et recevant par ailleurs des afférences vestibulaires ), ainsi qu'une connexion plus faible entre cervelet et zones cérébrales liées à la motricité. Toutes ces données sont le résultat direct de la modification permanente des entrées sensorielles des astronautes en lien avec une diminution des contraintes imposées par la gravité.
Point important, de nombreux troubles de l'apprentissage classés DYS sont en lien avec une problématique visuo-spatiale, avec trouble de latéralité et sous-connectivité neuronale des régions cerebello-vestibulaire, entre autre
D'un point de vue neuro fonctionnel, stimuler les entrées vestibulaires ou le cervelet dans le cas d'une dyslexie semble donc être cohérent, le tout bien évidemment combiné à une prise en charge pluridisciplinaire impliquant les thérapeutes concernés ( orthophonistes, orthoptistes etc )